Récit d’une action organisée le 2 octobre 2025 avec Stop Arming Israel France, la coalition Guerre à la guerre, les comités Soulèvements de la Terre Île-de-France et d’autres personnes et collectifs

Tôt jeudi matin, une petite cinquantaine de vélos traversent Gennevilliers, direction le site de Thales, en bordure de zone logistique.

🚲Tour après tour, il ne faut que quelques minutes aux cyclistes pour que le rond-point, qui permet aux travailleur-ses d’accéder au site, s’engorge, et avec lui, la bretelle du périphérique.
Les banderoles et les slogans se répondent pour dénoncer la complicité de Thales dans le génocide en cours à Gaza et arrêter le cours bien réglé de l’entreprise.

Le dispositif inventif et mobile – ayant tiré les leçons des échecs de blocages parisiens des 10 et des 18 – aura pris de cours le dispositif policier, qui, en panique, a commencé à pousser violemment vélos et banderoles, hué par les manifestant-es.
Au bout d’une petite heure, l’équipe repart, après avoir foutu un sacré zbeul.

Pour rappel :

• Thales fournit à Israël des composants pour les drones qui surveillent et bombardent les palestinien·nes
• Thales vend des technologies de guerre, de répression et de contrôle qui sèment la mort de par le monde
• Thales touche des centaines de millions d’euros d’aides et de subventions alors que l’argent manque dans tous les services publics
• Thales arrose ses actionnaires sans augmenter réellement les salaires de ses propres travailleur·ses

Crédit photo : @regardbrut